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Dès ses débuts, David Rubín a été fasciné par l’univers des super-héros qu’il considère, probablement à raison, comme le seul genre crée par et pour la bande dessinée et multiplie dans ses œuvres les références au genre et à ses personnages, en particulier au Superman de Jack Kirby.
Jouant avec la symbolique de cet univers, Rubín a déstructuré le super-héros et a sondé sa psychologie, se penchant particulièrement sur ses faiblesses, sur cette vulnérabilité qui le rend si « normal », si humain. Le héros est la mise en abîme ultime du super-héros ; le retour aux sources de ce mythe contemporain à travers une relecture de la saga des Douze travaux d’Héraclès. Tout en restant très fidèle au récit mythologique Rubín sait s’affranchir des pièges du péplum et développe son histoire dans un univers qui se trouve quelque part entre la Grèce ancienne et un futur résolument technologique. Le Héraclès de David Rubín se bat contre les oiseaux du lac Stymphale, capture les juments de Diomède mais roule en Harley et écoute David Bowie sur son lecteur mp3. L’Olympe, quant à lui, ressemble plus à un laboratoire high-tech qu’à la demeure céleste des dieux. Dans cet univers intemporel mais solidement ancré au mythe, le héros de Rubín devient ainsi résolument contemporain, mélange de détermination et de doute, de courage et de faiblesse.

Rubín puise son inspiration de ses références déclarées en matière de bande dessinée (Jack Kirby, mais aussi Osamu Tezuka ou Frank Miller) et construit son récit par petites touches. Son Héraclès mûrit page après page, de sa jeunesse – où l’action est presque omniprésente et les dialogues sont essentiels et parfois naïfs – jusqu’à son âge adulte (raconté dans la deuxième partie de Le héros) où le rythme ralentit et les dialogues gagnent en profondeur.

Descripción editorial (en español), fuente, ficha de El Héro, en Tebeosfera.

Obra que recogía para la historieta el cuerpo de la literatura mítica griega, los monstruos, dioses y héroes que han representado un papel relevante en las creencias y cultura occidentales, en su confluencia con la tradición del comicbook superheroico y sus protagonistas símbolo de potencia y pureza. A partir de la vida legendaria del héroe hijo Heracles el autor impuso el repertorio retórico de los héroes solares del comicbook, así como un amplísimo trabajo práctico de recursos expresivos propios de la historieta japonesa y otros medios populares (los videojuegos, los dibujos animados, o el graffiti), consintiendo en dar un cierto sentido escatológico a los trabajos del dibujante de historietas a través de la primera y las últimas páginas de la obra, protagonizados por el mismo David Rubín durante su infancia como lector de tebeos y en su etapa como reconocido autor de historietas.